Savoir lire les étiquettes alimentaires

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Comment éviter les pièges au supermarché ?

Il est très important de lire les étiquettes pour savoir ce qu’on mange, mais mise à part le fait que c’est souvent écrit en tout petit, il faut avoir quelques notions de base pour savoir déchiffrer les différents étiquetages. Le but de cet article est d’essayer de vous expliquer quelques notions élémentaires afin d’éviter les nombreuses tromperies de l’industrie agro-alimentaire.

La liste des ingrédients

Les ingrédients sont ordonnées à partir du poids le plus important. Si la liste d’ingrédients de votre tablette de chocolat commence par sucre, vous pouvez être sûr qu’il y a au moins la moitié du poids final. Certains ingrédients peuvent être nommées de plusieurs façons et conduisent les consommateurs en erreur. L’huile de palme est souvent cachée sous les dénominations: Huile végétale hydrogéné, Graisse végétale, Mono-di glycéride d’acides gras. Souvent, le très toxique Glutamate monosodique se cache derrière des termes comme extrait de levure, épices ou encore arômes naturels.

L’étiquetage nutritionnel

L’indication des  informations nutritionnelles n’est pas obligatoire, sauf dans le cas où une marque met en avant une allégation de santé du genre: riches en calcium, plein de vitamines, réduit le cholestérol… Couramment, cet étiquetage indique les quantités de glucides, les  lipides, les protéines et les fibres alimentaires, le tout est exprimé en grammes. La valeur énergétique de son côté, est exprimée en kilocalories et kilojoules. Ce type d’étiquetage induit fréquemment les gens en erreur, car les mesures indiqués ne concernent pas forcément la totalité du poids du produit mais une portion choisie de façon arbitraire. Afin de mieux saisir la subtilité de la chose, on va imaginer une tablettes de chocolat de 100 grammes. L’étiquetage mentionne 10g de sucre, super! diriez vous, or si on ouvre bien les yeux, on pourra lire: une portion de 2 carrés (20g). Cela veux dire que nos deux carrés sont en réalité composés à moitié de sucre ! De plus dans la vie réelle,  les portions ne sont pas exprimés en chiffre rond comme dans le précédent exemple, ce qui rend la tâche assez difficile.

Le système d’étiquetage complémentaire.

En complément au précédent étiquetage nutritionnel s’ajoute un autre modèle exprimé cette fois ci en pourcentage. Ce modèle d’étiquetage est facultatif, cependant, il est de plus en plus utilisé par les industrielles. Historiquement cet étiquetage, sous forme de bulle avait été adopté volontairement par les multinationales en réponse à un projet de loi Européen sensé faciliter la lecture des informations nutritionnelles en un coup d’oeil grâce à un jeux de couleur. Le refus a été catégorique et les industriels avait choisi cet étiquetage, or comme pour l’étiquetage nutritionnel classique, les pourcentage indiqué correspond aux repères nutritionnelles journaliers ! Si on prend le même exemple cité plus haut, la quantité de sucre serait mentionné comme suit: 20% de sucre, et plus loin on pourra lire: sur une portion de deux carrés de chocolat, or contrairement à l’étiquetage classique, ici les 20% ne représentent pas le pourcentage de sucre dans deux carrés de chocolat, mais 20% des besoins nutritionnels journaliers ! Ces repères sont calculés sur une base de 2000 kcal par adulte. Ceci est fait délibérément pour tromper le consommateur, j’en ai fait moi même l’expérience avec un grand nombre de personnes et tout le monde est tombé dans le panneau. Cet illustration explique la complexité de ce mode d’étiquetage pour le consommateur lambda. repère nutritionnel journalier

Notions de date limite

Il est intéressant de savoir que la mention: A consommer de préférence avant le, indique la date limite d’utilisation optimale, c’est à dire que les aliments pourrai changer légèrement d’aspect mais ne représente aucun danger pour la santé. Alors que la date limite de consommation, exprimée par l’expression: A consommer jusqu’au, averti le consommateur sur un éventuel danger due à la détérioration du produit. En pratique un faible dépassement de cette date ne présente en général aucun danger pour la santé. A noter que certains aliments comme les pâtes, le riz, le sel ou le sucre sont classés parmi les denrées non périssables, c’est à dire qu’il peuvent se conserver assez longtemps sans aucun problème.

Les labels de qualité

Les labels sont des certifications reconnus par les pouvoir publiques et contrôlés en général par des organismes indépendants. Les mentions AOP, AOC et IGP sont des indication régionales qui certifient l’appartenance du produit à une région particulière. Le Label rouge, affiché sur le poulet ou le saumon atteste d’une qualité supérieur du produit. Les lettre AB signifient que l’aliment est issue de l’agriculture biologique. Le label MSC garanti que le poisson provient de la pèche durable. Enfin le logo Max Havelaar est lié au commerce équitable et oeuvre pour améliorer la vie des producteurs des pays pauvres. Malgré leur importance, les labels ne signifient pas forcément que l’aliment est bon pour la santé et sont parfois utilisé uniquement pour des raisons de marketing.

Comprendre l’étiquetage des oeufs

Beaucoup de  marques se vantent avec des mentions de type extra frais. Ce qu’il faut savoir c’est que cela veux juste dire que les oeufs sont emballés depuis moins de 7 jours, ceci n’a donc aucun rapport avec la date de ponte réelle. Les oeufs se conservent un mois sans problème, il faut tout de même privilégier des oeufs frais pour les préparation des desserts comme le tiramisu. Les chiffres imprimés sur les oeuf (à gauche de la lettre F) peuvent en revanche nous renseigner sur les conditions d’élevage des poules:

  • le chiffre 0 pour les poules en élevage biologique en plein air.
  • le chiffre 1 pour les poules en élevage conventionnel en plein air.
  • le chiffre 2 pour les poules en élevage conventionnel au sol.
  • le chiffre 3 pour les poules en élevage conventionnel en cage.

En France, 80% des poules pondeuses sont élevées en cage dans des conditions affreuses. Privée de la lumière du jour, elle subissent l’épointage du bec et sont abattues après une année de ponte. Les poussins mâles quant à eux sont souvent gazés ou broyés.

Voici une vidéo qui explique rapidement comment lire les étiquettes

Source:

Comprendre l’étiquetage alimentaire

http://cuisine.larousse.fr/lecon-experts/ingredient/incontournableplacard/nonperissable http://www.agirpourlaplanete.com/tous-les-gestes/1078-comprendre-etiquettes-alimentaires.html

http://www.lepointsurlatable.fr/des-cles-pour-bien-choisir/comment-lire-les-etiquettes/la-liste-des-ingredients.html

http://www.l214.com/marquage-etiquetage-oeuf  http://alimentation.gouv.fr/label-qualite-origine

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